Yaoundé : le rationnement de l'électricité à la suite d'une énorme rupture cause des désagréments à la population

(Invest in Cameroon) - Une partie importante de la population de la ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun, vit désormais avec des coupures d'électricité en alternance. ENEO, l'organisme responsable de la distribution de l'électricité, dont le premier actionnaire est Actis, une importante société britannique de capital-investissement, a publié un communiqué expliquant que l'une de ses principales centrales électriques dans la ville avait été incendiée, ce qui avait entraîné une interruption du réseau.

”  Un plan de rotation de l'approvisionnement en électricité s'étendra progressivement jusqu'à la fin du mois.  ” , oui lit-on dans le communiqué. En fait, la situation de crise devrait durer entre deux et six mois, le temps de reconstruire la position maritime. En attendant, l'absence d'informations précises sur le calendrier des rotations n'est pas sans inconvénient.

Dans le quartier universitaire, qui abrite des petites et moyennes entreprises de reprographie, les promoteurs ont accusé le coup pendant plus de six jours consécutifs sans explication claire. Certains ont déjà choisi de passer aux générateurs, mais pour la grande majorité, on fait déjà l'inventaire des pertes. Beaucoup d'autres petits acteurs économiques qui dépendent de l'électricité déclarent leur inquiétude.

Aucune cause n'a été donnée quant aux origines de l'incendie. Mais les riverains de ce poste ne semblent pas surpris, car les installations étaient perçues comme très anciennes. Il est difficile de savoir qui de l'actionnaire acheteur ou de l'État avait la responsabilité d'investir dans le renouvellement des équipements. Les détails de la concession ne sont pas publics.

L'accès à l'énergie reste un défi majeur au Cameroun. De nombreuses initiatives gouvernementales, tant en termes d'investissements que d'amélioration du cadre législatif, ont été mises en œuvre, mais leur efficacité est encore attendue. De nombreuses localités des zones périurbaines ne sont toujours pas alimentées en électricité, et dans les grandes villes de Yaoundé et Douala, les coupures restent fréquentes.