Le projet Central Africa Backbone (CAB) est consacré à la mise en œuvre d'un réseau de télécommunications à large bande par fibre optique en Afrique centrale.
Lors de la 8e session du Comité national de pilotage du projet qui s'est tenue le 30 décembre 2019 à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, il semble que le pays sollicite auprès de la Banque africaine de développement (BAD) l'extension du projet.
En principe, il s'agit de la dernière session du comité de pilotage de la CAB qui vient de se tenir à Yaoundé.
Intervenants "à la veille de l'expiration de l'accord de prêt signé avec la Banque africaine de développement, qui doit prendre fin le 31 décembre 2019",
a déclaré la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, à l'ouverture des travaux.
La demande d'extension
"Une demande d'extension du CAB a été soumise par le gouvernement camerounais à la Banque africaine de développement, Cependant, le responsable des télécommunications du Cameroun a révélé. Il s'avère que la prolongation demandée pourrait aller jusqu'à 2021 au moins. A ce propos, Minette Libom Li Likeng donne des indications " , afin de finaliser les différents projets en cours, le plan de passation des marchés pour la période 2020 -2021, déposé le 30 septembre 2019, a reçu un avis favorable de cette institution le 26 décembre 2019 ".
Il faut noter que le projet CAB n'a démarré qu'en 2018, et surtout en 2019, et a donc commencé en 2016 avec ses composantes régionales et nationales. Il s'agit du démarrage de l'installation de la fibre optique dans la région sud du Cameroun afin de connecter le Congo et dans la région Est en ce qui concerne le réseau de téléphonie mobile. en rapport avec la République centrafricaine.
Le ministre camerounais en charge des télécommunications a également expliqué la portée financière des engagements, "à fin 2019, sur les 52 activités du projet, 22 sont contractualisées pour 27 contrats signés (...). Le montant des engagements s'élève à 11,9 milliards de FCFA, soit un taux d'engagement attendu de 39,20%. Sur le plan financier, 4,6 milliards de FCFA ont été décaissés, soit un taux de décaissement de 15,47%, contre 3,7% en 2018".