La Église catholique proposé dans une lettre épiscopale à l'attention de l'Union européenne. "au peuple de Dieu qui est au Cameroun, à tous les Camerounais".à voter lors des prochaines élections, "des candidats capables de faire face à la crise sociopolitique" que traverse le Cameroun.
Dans la même lettre de VOA Afrique Les évêques camerounais ont également proposé que les Camerounais ne choisissent que ceux qui sont capables de "promouvoir l'unité du pays, sa véritable indépendance".
A cet effet, Mgr Samuel Kleda, signataire de la lettre, en sa qualité de président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, exhorte les Camerounais à ne s'intéresser qu'aux programmes politiques qui "apporter de vraies solutions aux problèmes qui affectent le pays. ".
Parmi ces problèmes, Samuel Kleda, archevêque de DoualaIl cite "la corruption, la perte du sens du bien commun, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les inégalités sociales, le chômage des jeunes, la lutte contre Boko Haram, les défis dans les domaines de la justice, de la santé, de l'éducation, des infrastructures, ... etc.
La lettre des évêques est également un appel à une participation massive des citoyens à la vie politique. "exercer sa souveraineté en choisissant librement, pacifiquement et de manière responsable ses dirigeants". . Toutefois, l'Église catholique exhorte ses fidèles et les personnes de bonne volonté à faire des choix qui ne sont pas en contradiction avec leurs croyances inspirées par l'Évangile.
L'Église catholique appelle également, par l'intermédiaire des évêques, à des élections libres et transparentes. Les statistiques montrent que 38,4% de la population camerounaise est d'obédience catholique.
Sous les auspices d'un membre influent de cette église, l'ancien archevêque de Douala, la Cardinal Christian Tumi, qui se tiendra les 21 et 22 novembre 2018, la Conférence générale anglophone qui vise à trouver des solutions de sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L'institution catholique est le seul acteur capable de "promouvoir le dialogue entre les insurgés et le gouvernement", a déclaré l'International Crisis Group en avril dernier