{"id":7408,"date":"2019-03-09T17:20:28","date_gmt":"2019-03-09T16:20:28","guid":{"rendered":"https:\/\/aedic.eu\/?p=7408"},"modified":"2019-03-09T17:20:28","modified_gmt":"2019-03-09T16:20:28","slug":"camerun-i-padri-gesuiti-sviluppano-progetti-formativi","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/aedic.eu\/fr\/agriculture\/cameroun-peres-gueris-developpent-des-projets-de-formation\/","title":{"rendered":"CAMEROUN - Les p\u00e8res j\u00e9suites d\u00e9veloppent des projets de formation"},"content":{"rendered":"
Douala - Les p\u00e8res j\u00e9suites encouragent \u00e0 la fois les projets de micro-entreprenariat et la sauvegarde des bananiers. C'est le projet lanc\u00e9 dans la capitale Douala Agence Fides<\/a>\u00a0r\u00e9alise ces projets int\u00e9ressants au Cameroun o\u00f9 plus de trois millions de gar\u00e7ons et de filles n'ont pas atteint le niveau minimum de scolarisation. 70% des filles sont analphab\u00e8tes.<\/p>\n Ce ph\u00e9nom\u00e8ne est particuli\u00e8rement visible dans les r\u00e9gions du nord, o\u00f9 plus d'un million de filles \u00e2g\u00e9es de 10 \u00e0 19 ans ne savent ni lire ni \u00e9crire (31,9% des filles de la r\u00e9gion).<\/p>\n <\/p>\n Pour faire face \u00e0 cette situation, le bureau de d\u00e9veloppement j\u00e9suite d'Afrique de l'Ouest s'efforce de transmettre \u00e0 ces jeunes des techniques agricoles qui leur seront utiles aujourd'hui et dans un avenir proche pour construire des projets de micro-entreprenariat.<\/p>\n Les p\u00e8res j\u00e9suites ont donc organis\u00e9 un cours pour cultiver des bananiers selon la m\u00e9thode Pif, c'est-\u00e0-dire en faisant pousser des plantes \u00e0 partir de fragments de tige. Il s'agit d'un syst\u00e8me tr\u00e8s efficace de propagation des bananes qui a \u00e9t\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9 pendant des ann\u00e9es en utilisant la technique du greffage.<\/p>\n Cette technique a l'avantage de pouvoir \u00eatre r\u00e9alis\u00e9e par des producteurs locaux qui utilisent des mat\u00e9riaux v\u00e9g\u00e9taux auxquels ils ont facilement acc\u00e8s et \u00e0 faible co\u00fbt. Le rendement est excellent. Il est possible de produire entre 10 et 30 plantes \u00e0 partir d'une seule tige. Les bananes qui en r\u00e9sultent sont des plantes fortes et saines.<\/p>\n Le cours j\u00e9suite \u00e9tait divis\u00e9 en deux sessions. La premi\u00e8re \u00e9tait consacr\u00e9e \u00e0 la th\u00e9orie. La deuxi\u00e8me partie \u00e9tait consacr\u00e9e \u00e0 la germination des semis. La germination peut se faire dans des germoirs sp\u00e9ciaux ou dans des r\u00e9cipients facilement disponibles, comme les paniers utilis\u00e9s par les gens ordinaires. Certains \u00e9l\u00e8ves ont d\u00e9j\u00e0 commenc\u00e9 \u00e0 mettre en pratique ce qu'ils ont appris.<\/p>\n \"Cette nouvelle technique, explique Robert, l'un des \u00e9tudiants, est simple, bon march\u00e9 et rapide. Je dispose d'une petite parcelle de terrain et je pr\u00e9vois de planter au moins quatre mille semis. Si mon projet est couronn\u00e9 de succ\u00e8s, il pourrait devenir une bonne affaire pour moi\".<\/p>\n
\u00e9conomique par les j\u00e9suites du Cameroun<\/strong>. Une initiative qui a une double valeur, \u00e9ducative et naturaliste, dans un contexte pas si simple que celui du pays africain.<\/p>\n