<\/span><\/h2>\n\n\n\nLe site Corridor Lagos-Abidjan<\/strong>une infrastructure routi\u00e8re de 15 milliards de dollars, repr\u00e9sente l'un des projets les plus ambitieux de l'Afrique contemporaine. Con\u00e7ue pour relier le Nigeria, le B\u00e9nin, le Togo, le Ghana et la C\u00f4te d'Ivoire, cette art\u00e8re de 1 028 km n'est pas une simple route, mais un projet d'envergure. un pont vers l'int\u00e9gration \u00e9conomique et sociale<\/strong> de l'Afrique de l'Ouest. Avec un impact estim\u00e9 \u00e0 173 millions de personnes d'ici 2050, le corridor promet de transformer le commerce r\u00e9gional, de r\u00e9duire la pauvret\u00e9 et d'acc\u00e9l\u00e9rer le d\u00e9veloppement industriel.<\/p>\n\n\n\nCet article explore les d\u00e9tails techniques, les objectifs strat\u00e9giques, les d\u00e9fis et les opportunit\u00e9s d'une initiative qui incarne la vision de l'Agenda 2063 de l'Union africaine et de la Vision 2050 de la CEDEAO.<\/p>\n\n\n
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<\/figure><\/div>\n\n\n \n\n\n\n<\/span>Contexte et importance strat\u00e9gique<\/span><\/h2>\n\n\n\n<\/span>Un projet cr\u00e9\u00e9 pour l'int\u00e9gration r\u00e9gionale<\/span><\/h3>\n\n\n\nLe corridor Lagos-Abidjan trouve son origine en 2014, lorsque les dirigeants du Nigeria, du B\u00e9nin, du Togo, du Ghana et de la C\u00f4te d'Ivoire ont sign\u00e9 un accord pour cr\u00e9er une autoroute transnationale. L'objectif ? R\u00e9duire les co\u00fbts logistiques<\/strong> (actuellement parmi les plus \u00e9lev\u00e9s au monde) et d'augmenter le commerce intra-africain, qui s'\u00e9l\u00e8ve aujourd'hui \u00e0 11%.<\/p>\n\n\n\n<\/span>Chiffres cl\u00e9s<\/span><\/h3>\n\n\n\n\nLongueur<\/strong>1 028 km (1 068 km selon certaines sources) .<\/li>\n\n\n\nCo\u00fbt total<\/strong>15,6 milliards d'euros, financ\u00e9s par des partenariats public-priv\u00e9 (PPP).<\/li>\n\n\n\nPays concern\u00e9s<\/strong>5 (Nigeria, B\u00e9nin, Togo, Ghana, C\u00f4te d'Ivoire).<\/li>\n\n\n\nCalendrier<\/strong>D\u00e9but des travaux en 2026, ach\u00e8vement pr\u00e9vu en 2030.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n
<\/figure><\/div>\n\n\n<\/p>\n\n\n\n
\n\n\n\n<\/span>Structure et innovations techniques<\/span><\/h2>\n\n\n\n<\/span>Conception et caract\u00e9ristiques principales<\/span><\/h3>\n\n\n\nL'autoroute sera l'une des plus avanc\u00e9es du continent, avec :<\/p>\n\n\n\n
\n4-6 voies<\/strong> dans la plus grande partie de la piste, \u00e9tendue \u00e0 8 voies<\/strong> dans la r\u00e9gion m\u00e9tropolitaine de Lagos.<\/li>\n\n\n\n63 \u00e9changeurs<\/strong> strat\u00e9gique pour relier des centres \u00e9conomiques tels qu'Abidjan, Accra, Lom\u00e9, Cotonou et Lagos.<\/li>\n\n\n\nAbsence de p\u00e9ages<\/strong>pour faciliter les flux commerciaux.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n<\/span>Liens avec d'autres r\u00e9seaux<\/span><\/h3>\n\n\n\nLe corridor fait partie de la R\u00e9seau routier transafricain<\/strong>s'int\u00e9grant \u00e0 :<\/p>\n\n\n\n\nLe site Corridor c\u00f4tier trans-africain Dakar-Lagos<\/strong>qui r\u00e9unira l'Afrique de l'Ouest avec le S\u00e9n\u00e9gal et le Cap-Vert.<\/li>\n\n\n\nLes projets futurs tels que le corridor ferroviaire<\/strong> approuv\u00e9e en 2016, qui suivra la m\u00eame voie.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n<\/span>Durabilit\u00e9 environnementale<\/span><\/h3>\n\n\n\nPendant la phase de conception, des mesures ont \u00e9t\u00e9 prises pour minimiser l'impact \u00e9cologique, notamment l'utilisation de mat\u00e9riaux \u00e0 faible teneur en carbone et des plans de reboisement.<\/p>\n\n\n\n
\n\n\n\n<\/span>Impact \u00e9conomique et social<\/span><\/h2>\n\n\n\n<\/span>Un moteur pour le commerce et l'industrie<\/span><\/h3>\n\n\n\nSelon la Initiative de d\u00e9veloppement spatial<\/strong> de la Banque africaine de d\u00e9veloppement (BAD), le corridor ne sera pas seulement une voie de transport, mais aussi une voie de communication. p\u00f4le \u00e9conomique<\/strong> avec :<\/p>\n\n\n\n\n206 interventions<\/strong> dans des secteurs cl\u00e9s tels que les \u00e9nergies renouvelables, l'agriculture, les TIC et le tourisme, n\u00e9cessitant 6,8 milliards d'USD d'investissements priv\u00e9s.<\/li>\n\n\n\n16 milliards d'euros<\/strong> d'impact \u00e9conomique attendu, avec une augmentation du PIB r\u00e9gional de 7% d'ici 2035.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n<\/span>Cr\u00e9ation d'emplois<\/span><\/h3>\n\n\n\n\n70 000 si\u00e8ges directs<\/strong> e 160 000 indirects<\/strong> pendant la construction.<\/li>\n\n\n\nOpportunit\u00e9s dans les domaines de la logistique, de la maintenance et des services communautaires.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n<\/span>Avantages pour les pays enclav\u00e9s<\/span><\/h3>\n\n\n\nDes pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger b\u00e9n\u00e9ficieront d'un acc\u00e8s simplifi\u00e9 \u00e0 l'UE. 8 ports<\/strong> le long du corridor, r\u00e9duisant ainsi les co\u00fbts d'exportation du 30%.<\/p>\n\n\n\n \n\n\n\n<\/span>Financement et collaborations internationales<\/span><\/h2>\n\n\n\n<\/span>Le r\u00f4le de la Banque africaine de d\u00e9veloppement (BAD)<\/span><\/h3>\n\n\n\nLa BAD a guid\u00e9 le projet d\u00e8s les premi\u00e8res \u00e9tapes, en le finan\u00e7ant :<\/p>\n\n\n\n
\n25 millions de dollars<\/strong> pour les \u00e9tudes de faisabilit\u00e9 et la pr\u00e9paration.<\/li>\n\n\n\n853 millions d'euros<\/strong> pour les zones sp\u00e9ciales de transformation agricole (SAPZ), qui sont reli\u00e9es au corridor.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n<\/span>Partenariats cl\u00e9s<\/span><\/h3>\n\n\n\n\nl'Union europ\u00e9enne<\/strong>Contribution de 150 milliards d'euros par le biais du programme Passerelle mondiale<\/strong>.<\/li>\n\n\n\nForum africain de l'investissement (FAI)<\/strong>La plateforme a mobilis\u00e9 15,6 milliards de dollars d'investissements en 2021.<\/li>\n\n\n\nCEDEAO<\/strong>Coordination politique et soutien institutionnel.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n \n\n\n\n<\/span>D\u00e9fis et criticit\u00e9s<\/span><\/h2>\n\n\n\n<\/span>Obstacles financiers et bureaucratiques<\/span><\/h3>\n\n\n\n\nManque de fonds<\/strong>Malgr\u00e9 les engagements, le secteur priv\u00e9 doit encore fournir 6,8 milliards de dollars.<\/li>\n\n\n\nRetards administratifs<\/strong>Les proc\u00e9dures douani\u00e8res diff\u00e9renci\u00e9es entre les 5 pays risquent de ralentir le travail.<\/li>\n<\/ul>\n\n\n\n